Page:Sue - Martin l'enfant trouvé, vol. 7-8.djvu/301

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plus que Martin ne fût instruit des liens qui les unissaient…

Ainsi, riche d’une fortune immense, cet homme d’un caractère impitoyable, d’une volonté de fer, d’une dureté, d’une audace sans pareilles, cet homme enfin qui, professant pour tant de nobles sentiments un cynique et indomptable dédain, rougissait, tremblait… à la seule pensée d’affronter le regard d’un pauvre valet… d’un malheureux enfant abandonné.

Mais aussi,… ce valet possesseur de secrets si déshonorants… ce valet avait une belle âme… et ce valet était son fils !