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CHAPITRE IX.


un ami d’enfance.


Leporello alla ouvrir ; le portier de la maison, la figure bouleversée, dit au valet de chambre :

— Mademoiselle Astarté est-elle là ?

— Pourquoi ?

— Il faut que je lui parle absolument, et tout de suite… — dit le portier. Puis il ajouta, pendant que Leporello allait chercher Astarté :

— Ah ! mon Dieu… j’en suis encore tout saisi.

— Qu’est-ce qu’il y a donc, Monsieur Durand ? — dit Astarté, en arrivant précipitamment.

— Ah ! Mademoiselle… figurez-vous que tout-à-l’heure on frappe, je tire le cordon, et je vois entrer dans la loge un grand gaillard à barbe brune et à cheveux presque gris, quoiqu’il eût l’air jeune ; du reste pas mal vêtu, si vous voulez, mais une drôle de mine, et avec ça un large bandeau noir sur l’œil gauche. Enfin… une figure… une figure…

— Après, — dit impatiemment Astarté, — après ?

Basquine demeure ici ? — me dit-il d’un ton brus-