» Fondation de crèches, salles d’asile, écoles industrielles et agricoles pour les adultes, ateliers publics où l’honnête homme momentanément sans travail, trouvera du pain et un abri ; maisons de retraite pour les invalides civils.
» Fermeture immédiate des cabarets qui sollicitent incessamment les plus mauvaises passions.
» Le père de famille n’osera pas s’enivrer chez lui, où il trouvera d’ailleurs mille empêchements à ce vice.
» Peines sévères contre l’ivresse.
» Ouverture de cirques nationaux subventionnés, dans lesquels, les jours de fêtes, la population trouvera, pour le quart de l’argent qu’elle dépensait à s’abrutir et à s’empoisonner au cabaret, des délassements et des spectacles généreux et virils.
» Ce sont là de premières réformes : elles s’accompliront, je le crois, sans résistance, parce que j’ai pour moi le bon droit et que je m’appuie sur les déshérités contre les privilégiés.
» S’il le fallait… je conspirerais ouvertement contre l’aristocratie de naissance et de fortune… très-puissante ici, et, roi, je me mettrais à la tête de mon peuple…
» Adieu, j’ai été heureux de vous écrire cette lettre ; elle vous prouvera du moins que je n’ai pas oublié la dette que j’ai contractée envers vous, car je m’efforce de m’acquitter selon le vœu de votre généreux cœur