Aller au contenu

Page:Sue - Martin l'enfant trouvé.djvu/214

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

M. Beaucadet, après avoir dressé un procès-verbal du suicide, remonta à cheval et regagna en hâte le château du comte Duriveau pour y porter cette funeste nouvelle.

Au bout de quelques instants de marche, le vieux soldat, qui plusieurs fois pendant cette journée avait témoigné de l’impatience que lui causait la ridicule importance que se donnait Beaucadet, dit à demi-voix, en s’adressant à son camarade et lui montrant le maréchal-des-logis :

— Je l’ai bien vu tout-à-l’heure, il a pleuré en montant à cheval… Tant mieux… je l’avais toujours soupçonné d’être plus bête que méchant.