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CHAPITRE VIII.

LA PRÉSENTATION.




En entrant dans le premier salon de l’ambassade, accompagnée de M. de Versac, je sentis ma résolution m’abandonner. Il fallut l’accueil plein de grâce et de bonté de madame l’ambassadrice d’Autriche pour m’encourager un peu.

Mademoiselle de Maran donnait le bras à Ursule.

Plus que jamais je pus apprécier quelle était l’influence de ma tante, et combien on la redoutait. La femme la plus agréable, la plus à la mode n’aurait pas été plus entourée, plus courtisée à son entrée dans le bal que ne le fut