Page:Sue - Mathilde, tome 2.djvu/102

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core je pleure en la retraçant. Ô ma mère ! ma mère, la plus sainte des femmes ! ô vous dont l’angélique vertu rayonnait d’un éclat si pur que le monstre qui causait votre lente agonie n’avait pas même osé tenter de vous calomnier pendant votre vie ! ô ma mère ! il a fallu que vos cendres fussent depuis longtemps refroidies pour qu’une haine sacrilége osât profaner votre mémoire !

Telle fut mon enfance, telle fut ma première jeunesse jusqu’à l’époque de mon mariage.

FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE.