Page:Sue - Mathilde, tome 2.djvu/120

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— Sans doute, sans doute, Mathilde ; mais je vous laisse. Il faudra que nous partions demain de très bonne heure ; j’ai hâte d’arriver à Paris… Vous devez avoir quelques ordres à donner à madame Blondeau. Je vais me promener ; j’ai un peu de migraine.

— Mon ami, permettez-moi de vous accompagner.

— Non, non, restez.

— Je vous en prie, Gontran, puisque vous souffrez.

— Encore une fois, je préfère être seul… — dit M. de Lancry avec une légère impatience. — Et il se dirigea vers la porte du jardin.

Je versai des larmes… larmes amères, cette fois…

Retirée chez moi, j’attendis le retour de Gontran.

Il revint une heure après, se promena longtemps encore dans le jardin d’un air agité, et rentra chez lui.