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CHAPITRE IV.

M. LUGARTO.


J’essuyai mes larmes et j’attendis cette présentation importune.

Je n’eus pas un seul moment d’amertume contre Gontran. Je crus qu’il voyait de son point de vue et moi du mien ; je devais avoir tort, il le disait, je devais me soumettre à son jugement.

La seule pensée d’une rencontre entre M. de Mortagne et M. de Lancry me glaçait d’effroi. Enfin, alors comme depuis, en songeant au cruel sacrifice que j’allais faire aux volontés de Gontran, en songeant à tout ce que j’allais souffrir en présence de mademoiselle de Maran,