Page:Sue - Mathilde, tome 2.djvu/175

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHAPITRE V.

LA PRINCESSE KSERNIKA.


M. de Lancry ne me dit pas un mot pendant le temps que nous mîmes à arriver chez mademoiselle de Maran ; il semblait rêveur, abattu.

Lorsque la voiture s’arrêta devant la porte, le cœur me manqua. Je suppliai Gontran de remettre au moins cette visite, il me répondit par un geste d’impatience.

Je vis quelques voitures dans la cour de l’hôtel, je fus presque contente ; il me semblait qu’une première entrevue avec ma tante me serait ainsi moins pénible.

Quelle fut ma surprise en entrant dans le