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CHAPITRE XIV.

EXPLICATION.


Après le départ de M. Lugarto, ni moi ni Gontran nous n’eûmes le courage de dire un seul mot ; je tombai dans un abîme de réflexions désolantes.

Il était donc vrai, un mystérieux, un terrible secret mettait M. de Lancry dans la dépendance de M. Lugarto.

Pour la première fois mon mari avait parlé de se tuer ; cette horrible pensée ne m’était jamais venue à l’esprit ; je frémissais en songeant à la résolution de Gontran.

J’avais ressenti au cœur un coup bien douloureux, lorsqu’il s’était écrié, en s’adressant à