ses, certaines mesquineries inouïes dénotaient des instincts d’avarice sordide. Cette vaste et opulente demeure, malgré ses proportions, manquait complètement d’élégance, de noblesse et de grandeur.
Nous y trouvâmes réunies les personnes que M. Lugarto nous avait annoncées ; de temps en temps je regardais Gontran pour prendre courage. M. Lugarto parut frappé du changement qui s’était opéré dans mes manières à son égard.
Tout ce que je pus faire fut d’être pour lui d’une politesse presque bienveillante ; il en parut plus étonné que touché : il me considérait attentivement, comme s’il eût douté de cette apparence ; il fut pour moi de la plus extrême prévenance.
Gontran était placé auprès de la princesse Ksernika ; soucieux, absorbé, il répondait à peine aux coquetteries provocantes de cette femme.
M. Lugarto me dit à voix basse et en sortant de table, qu’il était le plus heureux des hommes, puisque je semblais renoncer à mes injustes préventions contre lui ; qu’il regret-