joindre M. Lugarto et madame de Ksernika.
— Il me semble que madame la duchesse de Berry vous a parfaitement accueillis, — dit M. Lugarto avec ironie à M. de Lancry.
— Oui… oui… fort bien, — dit Gontran en souriant d’un air contraint.
Je donnais le bras à Gontran ; son cœur battait si vite, si violemment, que j’en sentis les pulsations. Je vis qu’il se contenait à peine.
— Je ne veux pas, mon cher, vous enlever plus longtemps à madame de Ksernika, — dit M. Lugarto.
Je me pressai contre Gontran ; il me dit à voix basse : — Un moment encore… donnez-lui le bras… je vous en prie.
L’accent de sa voix me parut singulièrement altéré ; il ajouta tout haut :
— Et moi, mon cher Lugarto, je ne veux pas vous enlever plus longtemps non plus à madame de Lancry ; nous nous entendons à merveille. Mais ne devions-nous pas aller prendre des glaces chez Tortoni, ce soir ?
— Sans doute, — répondit M. Lugarto. J’y pensais bien, mon cher, et je ne vous aurais pas fait grâce de cette partie du programme de