cry ? entendez-vous, monsieur d’Orbeval ? entendez-vous, monsieur de Versac ?
Une explosion d’indignation accueillit ces paroles de M. de Mortagne ; il continua sans se déconcerter :
— Je ne sais pas même, Messieurs, si votre conduite n’est pas plus exécrable encore que celle de mademoiselle de Maran… Au moins celle-ci me hait, elle hait sa nièce, et, quoique la haine soit une détestable passion, elle prouve au moins une certaine énergie… Mais vous trois… vous avez lutté de lâcheté, d’égoïsme et de cupidité…
— Continuez, Monsieur, continuez, — dit Gontran pâle de rage…
— Il y a eu un jour, sans doute où vous, monsieur de Versac, vous avez dit à mademoiselle de Maran : Mon neveu est perdu de dettes ; c’est un joueur effréné ; on ferme les yeux sur le scandale de ses aventures, mais il m’embarrasse ; s’il se met dans de mauvaises affaires, par respect humain je serai obligé de l’en tirer. Votre nièce est fort riche ; arrangeons ce mariage-là : les dettes de mon ne-