vait ; on ne voyait que deux points lumineux (ses lanternes) qui approchaient, qui descendaient avec une effrayante vitesse sur cette pente presque à pic.
À la lueur d’un éclair, je vis parfaitement une voiture attelée de deux chevaux blancs… lancés avec impétuosité…
Puis tout retomba dans l’ombre…
Une idée terrible me vint : si les malheureux qui couraient à une perte certaine n’étaient pas ceux qui nous poursuivaient !…
Machinalement je jetai mes deux mains en avant et je m’écriai : Arrêtez !!
Un nouvel éclair me montra la voiture, entraînée par son irrésistible élan…
Elle était à peine à vingt pas de la masse de grès, sur laquelle elle devait inévitablement se briser…
Que devins-je, mon Dieu ! lorsque je crus reconnaître la forme particulière d’une sorte de briskha appartenant à M. de Mortagne et dans lequel il était arrivé d’Italie chez ma tante le jour de la signature de mon contrat de mariage ! Gontran m’avait parlé souvent de la