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CHAPITRE XVIII.

PUNITION.


J’éprouvai une telle commotion à la vue de M. de Mortagne et de M. de Rochegune, que je revins tout à fait à moi.

Peut-être aussi la légère blessure que je m’étais faite eut-elle une action salutaire, en cela qu’elle remplaça une saignée, car je me sentis presque dans mon état naturel.

Pendant que M. de Mortagne pansait cette blessure, M. de Rochegune s’emparait des papiers de M. Lugarto, qui était devenu livide de terreur.

Alors seulement je m’aperçus que la figure de M. de Mortagne était meurtrie en plusieurs endroits. Ses habits, ainsi que ceux de M. de Rochegune, étaient souillés de boue.