Page:Sue - Mathilde, tome 4.djvu/214

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cet homme : — Firmin, nous repartirons dans une heure ; allez-vous-en et fermez la porte.

Gontran me regarda d’un air surpris.

Le commis sortit.

Nous restâmes, mon mari, mademoiselle de Maran, madame Sécherin, Ursule et moi.

Gontran et ma tante ignoraient le commencement de cette entrevue et pressentaient néanmoins qu’il s’agissait de quelque grave événement.

Madame Sécherin dit à ma tante :

— Vous êtes de la famille, Madame ?

Mademoiselle de Maran toisa la belle-mère d’Ursule sans lui répondre, et me la montra du regard comme pour me demander quelle était cette femme.

— Madame Sécherin — lui dis-je — et j’ajoutai en montrant ma tante à la belle-mère d’Ursule — mademoiselle de Maran.

Madame Sécherin se rappelant les éloges que son fils, complètement abusé sur le caractère de ma tante, lui donnait toujours, s’avança vers elle et lui dit :

— Vous êtes aussi des nôtres, Madame… vous êtes du parti des bonnes gens contre les