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Page:Sue - Mathilde, tome 4.djvu/83

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C’est qu’autrefois… l’amour de Gontran perdu… il ne me restait rien, rien qu’un désespoir immense ; rien qu’une vie misérable et stérile ; rien que quelques pâles souvenirs qui devaient rendre, par comparaison, le présent plus cruel encore.

Je m’agenouillai pour remercier Dieu de ne m’avoir pas endormie dans une fatale confiance.

Sans vouloir descendre à un honteux espionnage, je me promis de tout observer attentivement, de ne rien omettre de ce qui pouvait m’éclairer.