reusement impossible d’accepter certaines plaisanteries, je vous prierais d’excuser mon départ : M. de Lancry voudrait bien se charger de vous faire les honneurs de Maran, et je partirais, dis-je, à l’instant pour Paris.
Je m’étais exprimée avec tant de résolution que mademoiselle de Maran s’écria :
— Ah ça ! c’est qu’elle le ferait comme elle le dit ; mais, je ne reconnais plus votre femme, mon pauvre Gontran, qu’est-ce qu’il y a donc ?
— Il y a, madame, que j’ai besoin de ne plus souffrir, que je suis décidée à éviter tous les chagrins que je pourrai désormais éviter.
— Peste ! vous n’êtes pas dégoûtée, chère petite : ah çà ! vous voulez vous dorloter, vous soigner, ce me semble.
— Oui, madame… j’ai besoin de me soigner, comme vous dites.
Malgré ses préoccupations, un tendre regard de Gontran me prouva qu’il m’avait comprise.
Mademoiselle de Maran reprit ironiquement :
— Eh bien ! chère petite, c’est convenu, nous ferons un programme des sujets qui me