de moi… — je vous le défends ; cela ne sera pas !
« — Vous me le défendez ? cela ne sera pas ? Et de quel droit me parlez-vous ainsi, Monsieur ? — reprit-elle en me regardant fièrement.
« — Légitimes ou non, j’ai des droits sur vous, et je les ferai valoir.
« — Et auprès de qui, Monsieur, les ferez-vous valoir ?
« — Je vous dis que je ne veux pas que vous quittiez cette maison, ou sinon je vous accompagnerai partout où vous irez ! — m’écriai-je.
« — Je quitterai cette maison, Monsieur, et vous ne m’accompagnerez pas.
« — Tenez, Ursule, ne me poussez pas à bout, ne m’exaspérez pas. Je vais vous dire en deux mots pourquoi vous et moi nous ne pouvons nous quitter désormais ; je vous ai sacrifié ma femme, je suis presque déshonoré dans le monde. Vous voyez donc bien que nous ne pouvons pas nous quitter ; fatalement nous sommes désormais enchaînés l’un à l’autre. Quel que soit mon sort, vous le partagerez. Vous entendez bien, n’est-ce pas ? — lui dis-