Page:Sue - Mathilde, tome 6.djvu/135

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHAPITRE XXII.

LE RENDEZ-VOUS.


Après cette lecture, qui m’initiait aux plus secrètes pensées d’Ursule, je restai un moment accablée… sans pouvoir continuer la lettre de M. Lugarto.

J’étais frappée de la sincérité, de la violence de la passion de ma cousine pour M. de Rochegune.

Était-ce bien la même femme qui, dans les premières pages de ce journal, avait écrit tant d’aveux cyniques et hardis ?

Selon mon habitude d’exagérer toutes mes craintes, je ressentis cruellement plusieurs observations d’Ursule : ce qu’elle disait de la