Page:Sue - Mathilde, tome 6.djvu/198

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Bientôt ce mariage fut la nouvelle de tout Paris.

Les uns y virent une preuve de dépit ou d’inconstance de la part de M. de Rochegune ; d’autres un tour de force de madame de Richeville, qui était arrivée à ses fins à force de finesse et d’habileté ; pour d’autres, ce fut un mariage d’inclination ; plusieurs, enfin, affirmèrent que M. de Rochegune, avant tout possédé du besoin de faire parler de lui, n’avait considéré dans cette union qu’une originalité, car il n’était pas supposable que l’on donnât cent mille écus de rente à une pauvre orpheline sans une arrière-pensée quelconque.

Le mariage devait se faire à Rochegune dès que les formalités le permettraient.