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CHAPITRE XXVIII.

LES REGRETS.


M. Sécherin retourna à Rouvray avec sa mère.

Tous deux étaient venus me voir avant leur départ ; mon cousin, toujours plongé dans un sombre désespoir, parla peu ; en me quittant, il me dit à voix basse et d’un air de farouche inquiétude :

— Pourvu qu’on ne me tue pas votre mari avant la mort de ma mère !… Ah ! c’est attendre bien longtemps la vengeance !…

Il ne me laissa pas le temps de lui répondre, et alla reprendre le bras de madame Sécherin.

Toute sa haine s’était concentrée sur mon