Page:Sue - Mathilde, tome 6.djvu/313

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d’elle, pour m’éviter l’embarras d’un établissement nouveau, elle me proposa d’habiter sa maison, dont elle avait encore, je crois, la jouissance pendant une année. Je dirai pourquoi j’entre dans ce détail.

J’acceptai cette offre. Ses gens d’affaires ne lui avaient pas suffi pour régler ses derniers arrangements de fortune ; son neveu, M. Gaston de Senneville ; avait avec elle quelques intérêts communs dans une succession vacante : il lui offrit très obligeamment ses services pour certaines transactions, il devait la représenter dans plusieurs conseils de famille. Madame de Richeville, incapable de s’occuper d’affaires, accepta ; ne voulant voir ni recevoir personne autre que moi et M. et madame d’Héricourt, elle me pria instamment d’être son intermédaire lorsque M. de Senneville aurait quelques renseignements à prendre ou quelques signatures à donner.

Je reçus ainsi M. de Senneville quelquefois le matin.

Il conservait toujours le dépôt que je lui avais confié. Deux ou trois fois j’envoyai Blondeau chez lui pour ajouter quelques lettres à