Page:Sue - Paula Monti, tome 2, 1845.djvu/165

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Paula ne put achever.

Iris reprit :

— Et vous êtes libre !…

— Vous m’avez dit cela….

— Je le répète…

— Vous prétendez m’être dévouée ?

— Autrefois, maintenant, toujours.

— Donnez-m’en une preuve.

— Parlez, marraine.

— Dites-moi par quel moyen vous prétendez me rendre libre

La voix de madame de Hansfeld s’altéra ; elle reprit aussitôt et plus vivement : — Sans que ni vous ni moi soyons complices de… ce… ce qu’il faut faire pour cela.

Ces mots semblèrent brûler les lèvres de madame de Hansfeld.

— Pourquoi cette question ?

— Je ne crois pas à la possibilité de ce que vous m’avez proposé ; je ne songe pas à en profiter ; mais je veux connaître par quels moyens… vous prétendez… enfin, vous me comprenez…

— À quoi bon vous en instruire ?…

— S’ils me paraissent moins horribles que je ne le suppose… peut-être… je ne sais… — Puis la princesse, épouvantée de ce qu’elle venait de dire, mit la main sur ses yeux et s’écria : — Non, non, laissez-moi… allez-vous-en, ne revenez plus, je ne veux plus vous voir… sortez…

— Marraine, en grâce !…