avec ses ustensiles, 1 bâtiment sur poteaux, de 40 x 20 pieds, garni de ses mouvements, 1 scie, 3 crochets, 2 marteaux, 2 pinces, 3 broches, 1 crochet à tourner les pièces.
3,100 | livres de fer en barres de toutes qualités. |
200 | livres de ferraille. |
25,000 | livres environ, de fonte en bocage. |
10,000 | livres de fonte, en mauvaises plaques. |
800 | bannes de mine rendue au pied du fourneau. |
1,200 | bannes de mine à la rivière, ramassée par tas. |
300 | cordes de bois pour charbon, dans la vente du nord. |
500 | barriques de charbon. |
Bois d’équarrissage pour construire une halle au fourneau — resté dans la forêt :
79 | pièces faisant 2,480 pieds de longueur. |
250 | pieds de petit bois pour faîtage et lien. |
171 | billots de pin pour plancher et madriers de 10 pieds de longueur. |
Le grand incendie des Trois-Rivières en 1752 avait précédé de quelques mois la guerre de Sept Ans puis, aussitôt celle-ci terminée, d’autres sinistres se produisirent, du moins je le suppose en lisant l’affiche signée par le colonel Burton le 15 octobre 1760, car on ne publie pas de semblables règlements la veille des incendies, quoique leur utilité soit plus manifeste deux jours avant le feu que deux heures après le désastre. En tous cas, Burton commence par dire que la ville des Trois-Rivières a passé par de cruelles épreuves et que « les ravages affreux que les incendies ont plusieurs fois causés dans cette ville devraient être des leçons suffisantes à tous ses habitants pour les engager à prendre les précautions nécessaires pour prévenir de pareils malheurs à l’avenir. » Après cette entrée en matière il nomme un ramoneur officiel qui