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les forges saint-maurice

belle pour les employés des forges ; qu’une seule forge ne suffirait pas pour employer leurs hommes. Les associés en construisirent une seconde qui les mit en état de fabriquer six cent mille livres de fer par année. Comme la mine et le bois étaient en abondance dans le voisinage des forges, les dépenses journalières ne s’élevaient guère au-dessus de cent vingt-cinq francs par jour, tandis que les revenus étaient considérables, car ils vendaient le fer de vingt à vingt-un francs le cent livres. »[1]

J’ai vu, en 1869, aux forges Saint-Maurice, une grande balance portant l’inscription que voici : « 17… Cugnet et Compagnie ». Cette pièce doit être de 1740 ou à peu près car dès 1743, Cugnet n’était plus des Forges.

  1. Une des hautes-forges avait une chaussée en bois et l’autre en pierre. On a découvert dernièrement à six pieds sous terre, près de l’emplacement d’une ancienne forge, un trottoir en pierre qui a dû servir à ces fins il y a un siècle passé.