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Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/122

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rement du déplaiſir, & l’on décide que cet objet n’a point de beauté, pendant qu’on devrait ſe contenter de dire qu’il eſt fort inférieur à tel autre. Un Européen accoutumé & élevé dans une grande ville, où le beau ſexe joint à ſa beauté naturelle toutes les grâces des manières & de l’ajuſtement. tranſporté ſur les côtes d’Afrique, y trouve les femmes fort dégoûtantes & laides ; cependant elles ne le ſont que comparativement, ayant effectivement de la beauté pour tous ceux que la coutume n’a pas engagés à prendre un plus haut degré de beauté pour l’unité à laquelle on meſure les autres. Cette obſerva-