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Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/16

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me dans tous les ſiècles & dans tous les climats : ce que tout philoſophe ſenſé m’accordera ſans peine. ſans m’arrêter donc à prouver l’immatérialité de l’âme, (ce qui ne me paraît pourtant pas impoſſible à démontrer) j’examinerai ſeulement en quoi conſiſte ſon eſſence, ou ſon action naturelle. Cette action naturelle de l’âme eſt ſûrement celle de produire, ou ſi l’on veut, de recevoir des idées, & de les comparer, c’eſt à dire de penſer.

Je ne répéterai point ici ce que nos philoſophes modernes, d’après l’illuſtre Wolff, ont ſolidement établi pour prouver que l’action naturelle de l’âme, ou comme ils l’appellent, ſa force