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ſentiment en nous, ont le même effet ſur les autres, que ceux dont nous avons parlé, ont ſur nouſ-mêmes. ſi je ſuis en état de prouver que le bonheur des autres doit faire ſur nous un effet ſemblable à celui que fait notre propre bonheur, j’aurai prouvé en même temps, que l’objet moral, relatif au bonheur des autres, opère le ſentiment agréable de la même manière que l’objet relatif à notre bonheur.
Je remarque donc, que chaque Etre intelligent eſt déterminé par ſa nature à participer à tous les biens & les maux des autres, indépendamment de toute réflexion. L’idée diſtincte d’un