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Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/327

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moins de peines que les hommes ; mais le bonheur d’une bête eſt-il comparable à celui d’un Etre doué de ſentiment, de raiſon & de réflexion ?

Il paraît donc réſulter clairement de cette ſuite de raiſonnements, qu’aucun Etre intelligent fini ne peut parvenir au ſuprême degré de bonheur dans il eſt capable, qu’en paſſant par toute ſorte de peines & de chagrins ; & qu’en l’exemptant de peines, on le priverait de tout ſon bonheur. Vérité capable de diſſiper les doutes inquiétants, qui ont été formés de tout temps contre la bonté ſouveraine de l’Etre infini, & de nous tranquilliſer entièrement ſur le bonheur à venir. En effet