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Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/328

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ſi aucune intelligence finie, quelque parfaite qu’elle ſoit, ne peut arriver au parfait bonheur, ſans paſſer par un état qui l’expoſe à toute ſorte de ſentiments déſagréables, on n’a pas raiſon de s’étonner, ni de s’embarraſſer, de voir qu’un Etre tel que l’homme très éloigné d’occuper les premier rang parmi les Créatures finies, ſoit ſujet à paſſer par un état de miſère pour arriver au ſuprême degré du bonheur.

Il eſt vrai que nos connaiſſances ſont trop bornées pour voir en détail la néceſſité indiſpenſable de tous les maux dont les uns affligent tous les hommes ſans exception, & les autres ſeulement quelques particu-