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Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/6

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l’objet des méditations d’un grand nombre de philoſophes de l’antiquité, & les partagea en pluſieurs ſectes. Elle ne ſemble pas d’abord fort difficile. Tout le monde convient que le bonheur, autant que l’homme peut y parvenir, eſt un état dans lequel la ſomme des plaiſirs dont on jouit, ſurpaſſe celle des peines auxquelles on eſt expoſé. Or une longue ſuite d’expériences multipliées & répétées, a procuré aux hommes la connaiſſance d’une infinité de choſes dont la jouiſſance donne du plaiſir ; & par le même moyen on eſt parvenu à connaître preſque toutes les circonſtances des actions humaines, dont la peine & le chagrin