Page:Sur la Tombe de Huysmans, Collection des Curiosités Littéraires, 1913.djvu/51

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

son mépris indigné pour les catholiques médiocres et les prêtres sans ferveur, etc. ; enfin, lorsqu’il écrit à tâtons dix pages obscures sur l’effusion du Paraclet et l’avènement prochain du « Christ en gloire » ; soyez persuadé qu’il utilise comme il peut les notes qu’on lui a données et que son âme n’est pour rien dans l’illusion de christianisme naissant que ce bavardage peut produire.

Au fond, — cela est terrible à penser — Huysmans est le zélateur des cauchemars et des difformités qu’il étale, et la complaisance raffinée de ses peintures en est la preuve. Mis en demeure de manifester une bonne fois sa prédilection, ce sceptique blafard s’est enfermé dans la « Tour de plomb des Hystéries » pour mieux outrager le « Nazaréen ».

Cela pourrait encore avoir une certaine grandeur infernale, si l’audace d’une idée précise ne manquait pas essentiellement et, surtout, si on ne sentait pas, à chaque instant, l’impersonnalité d’un pauvre homme qui tient à placer tous ses documents.

Et quelle averse effroyable de ces prétendues informations ramassées partout depuis des années ! Songez que ce livre a la prétention de nous