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Page:Sur la Tombe de Huysmans, Collection des Curiosités Littéraires, 1913.djvu/52

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renseigner sur le symbolisme des cloches, sur le Moyen Âge, sur l’histoire du Maréchal de Rais, sur la médecine, la pharmacie, le sadisme, le vampirisme, le spiritisme, l’astrologie, la théurgie, la magie, l’incubat, le succubat, l’envoûtement et la liturgie ; enfin sur la messe noire, sur le sacrifice de Melchissédec, sur l’Antéchrist et le Paraclet !

Tout cela sans préjudice d’aperçus intermédiaires sur le naturalisme, la peinture, l’argent, les femmes, les prêtres, la cuisine, la théologie et, en général, sur tout ce qui peut être l’objet de l’entendement humain.

Il n’y manque absolument que ce que j’ai dit, un concept qui appartienne en propre à l’auteur, une idée personnelle et ombilicale qui nous éclaire sur la genèse métaphysique de cette broussailleuse compilation, en nous dévoilant le souci du compilateur. On a lu près de cinq cents pages sans que rien se soit débrouillé.

Si l’on veut absolument que la dernière phrase du livre en soit l’explication, la perplexité ne diminue guère, car il faudrait alors supposer, — contre toute vraisemblance — l’effrayante médiocrité d’un écrivain capable de fabriquer huit ou neuf volumes sur cette unique donnée que l’âme humaine est défunte et qu’il ne reste plus qu’à