Page:Sureau - La Légende de Gayant, 1856.pdf/12

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
10

Loin, bien loin de Douai, votre terre natale,
Vous ont émue également[1],

Comme ce voyageur, quand vous pouvez entendre,
Voir mille chefs-d’œuvre divers :
Sous l’attrait d’un récit du beau pays de Flandre,
Peut-être aimerez-vous mes vers ?

Daignez donc l’écouter. Pourtant je crains encore
À la tâche d’avoir faibli.
Et je vous le dédie, ô Desbordes-Valmore !
Afin qu’il échappe à l’oubli.


Henri SUREAU.
  1. M. Duthillœul envoya à Madame Desbordes, alors résidant à Bordeaux,
    un panier de fleurs de Douai. Ce poète charmant répondit par une pièce de
    vers intitulée : « La fleur du sol natal. »