Page:Sureau - La Légende de Gayant, 1856.pdf/33

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NOTES.




(1) Les Gaulois furent un peuple courageux jusqu’à l’imprudence. L’histoire affirme qu’après avoir répandu la terreur sur leur passage, en descendant le Danube, ils osèrent tenter en Grèce de s’emparer du temple de Delphes ; mais, repoussés, moins par leurs ennemis que par un orage épouvantable, ils eurent aussi leurs Thermopyles. Alors, ils entrèrent en Asie, où Nicomède acheta leurs secours. Mais de tels hôtes étaient dangereux. C’est ainsi qu’on voit nos Gaulois puissants dans l’Asie-Mineure, établis sur les ruines de Troie, se mêler aux querelles des successeurs d’Alexandre, et leur imposer ou les soutenir de leurs armes.


(2) Presque toutes les histoires de France témoignent de ces compositions, entre les élèves des écoles, auxquelles Charlemagne présidait, dispensant ensuite le blâme ou l’éloge, les récompenses ou les admonestations. Puis, pour l’intelligence de tout le passage, nous citerons textuellement quelques lignes de M. J. Michelet : « Pendant que Charlemagne disserte sur la théologie, rêve l’empire romain et étudie la grammaire, la domination des Francs