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rique ou non, que nous importe, quand personne ne peut nier ni affirmer ! Une croyance populaire semble probable, nous la jugeons plus propre à la poésie que tout autre sujet : avons-nous tort de l’accueillir ?

À propos de la Henriade, le poète a dit : « Au reste, ce poème n’est pas plus historique qu’aucun autre. »

Un poème n’exige donc que de la vraisemblance. C’est pourquoi nous terminerons en disant que quand nous ferons de l’histoire, nous écrirons en prose et nous nous engagerons à être vrais. Jusque-là… !

Henri Sureau.


N. B. Pour les autres détails de la fête, costumes, etc., nous renvoyons à l’Hermite en province et à l’ouvrage de recherches de M. le conseiller Quenson ; ces descriptions ont été faites trop souvent pour que nous en grossissions inutilement notre ouvrage.




IMPR. ADAM D’AUBERS, À DOUAI.