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hélène swarth.


Laisse mourir mes fleurs d’automne,
Dahlia pourpre et souci d’or,
Au doux murmure monotone
De la forêt qui rêve encor.

Laisse mourir mes fruits d’automne,
Sous l’azur pur de tes yeux froids.
Ô dieu cruel ! je te les donne
Sans l’espérance d’autrefois.