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solitude.

VIII.

CRÉPUSCULE D’ÉTÉ.

La brume plane fantômale,
Estompant les contours des bois.
Les blés sont d’un argent plus pâle
Et les oiseaux n’ont plus de voix.

L’air moite et lourd rend l’âme veule,
Le cœur aspire au cœur aimé.
Et l’horreur d’être à jamais seule
Plane sur l’avenir fermé.