Aller au contenu

Page:Sybel - Histoire de l’Europe pendant la Révolution française 2.djvu/39

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

BRUXELLES.FM}<GFORT.’=’LONBHE9. $&

cavalerie do Dumouriez restit plusieurs semaines sans fourrage autre que celui qu’elle prenait aux Autrichiens.

Quoique le colite; aux termes du décret~ ne dût ëntrer en fonctions qu’au commencement, de l’année~ toutes !os mesurea prises jusque-là furent immédiatement troublées~ de telle sorte que; pendant six semaine~ l’armée se trouva dans l’obligation de vivre d’aif ou de rapine. Bientôt ios plaintes Ie8 plus violentes s’élevèrent de tous ëotés~ l’artiUerië perdit ses attelages par suite du manqua da fourrage les quatre ctn*quièmes de l’infanterie se trouvèrent pieds nus au milieu de l’hiver~ la faim et le froid firent déserter les volontaires par Centaines et même par milliers (1)~ et enfin Dumouriez écrivit qu’il ne pourrait ni faire un pas en avant ni se défendre contre usa attaque de ~ennem~ si on ne lui envoyait pas un matértcî considérable et vingt mille hommes de renfort mats les amis de Marat ne songèrent qu’à s6 réjouir de ce que le redoutable dictateur était enfin désarmé, et Cambon déclara qu’il était juste que la Belgique payât sa liberté, Quant au ministre de la guerre qùi~ e& sa qualité tla bon Jacobin~ n’était pas plus porté vers la guerre offensive qu’il ne ressentait d’exaltation pour la gloire militaire~ il assurait qu’il avait donné tous les ordres nécessaires, bien qu’o<i réalité il n’eût pourvu à rien. Les rapports de l’armée, sans aucune exception, ne laissent pas le moindre doute à ce sujet (3)<

M est facile de deviner quel effet cette conduite dut produire sur un général do ~a trempe de Dumouriez. Lorsqu’il comSënCat la campagne celui-ci ne songeait pa§~ malgré tout soa mépris pour cO qu’il nommait les écrivussiors ministériels, à se révolter contre le gouvernement~ ce furent les mesures que Ïa 8té6aneë dicta contre lui au ministère qui ie portèrent & la dosobeisssnc~ d’abor~ etf plus tard; à la défection. Lorsqu’on lui prescrivit d’introduire de force les assignats en Bsigiquo~ il dé6lar& qu’il lui était impossible d’exécuter cet ordre~ et ît eon~ tinua~ tantôt au moyen des caisses fran~aisos~ tantôt aM m&y@a (il Le~ TatOtîtftfM! de ’f?9i n~ s~f~ft c<t~g<;s ~a~MieNë~t ~jt~’aH t~ a~f’ëm&fe ~792.

(2) Dumouriez, dans ses mémoires, doune là-dessus des détails précis que M. TMera tt t’êp~M~et dcM~ malgré tes iMtHbfëuses tontr~ieti~M du part! (MStucratique, ta correspondance m~fiuscft~f <ti’)t p<Fia!f fttt ea~atejt’ t’QMetitù~~