Page:Système analytique des connaissances positives de l’homme, restreintes à celles qui proviennent directement ou indirectement de l’observation.djvu/175

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sions, et à l’immense étendue des facultés intellectuelles de l’homme.

Les phénomènes dont il vient d’être question, admirables pour nous, parce que nous n’en connûmes ni la source, ni les lois de formation, sont cependant uniquement organiques par conséquent tout-à-fait physiques, toujours en rapport parfait avec l’état de l’organe ou des organes qui les produisent, conservant leur intégrité, leurs perfectionnemens obtenus, tant que ces organes les conservent de leur côté, subissant des altérations proportionnées à celles que ces organes ont éprouvées eux-mêmes, et enfin s’anéantissant définitivement lorsque ces derniers sont tout-à-fait détruits. Ils ne sont donc pas étrangers à l’organisation, à la nature, à ses lois ; ils ne sont donc pas les témoins de la présence d’un objet sur lequel la nature n’a aucun pouvoir ; et cependant ce sont eux qui, selon leur nombre, leur éminence, leur degré de perfectionnement acquis, sont la source, soit des habitudes, soit des actions si variées des êtres en qui ils peuvent se produire.

D’après ce qui vient d’être exposé, ce que nous nommons organisme indistinct nous paraît clairement défini ; et l’on sent qu’il doit embrasser le système nerveux en général, ainsi