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Page:Töpffer - Voyages et aventures du docteur Festus, 1840.djvu/73

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ché dans sa chambre, à l’hôtellerie du Lion-d’Or, deux étages au-dessus de son mulet, un étage au-dessous de la chambre aux curiosités, et il se remit à attendre l’aurore aux doigts de rose.

VII.

Mais lorsque l’aurore aux doigts de rose vint éclairer la fenière de George Luçon, et que le docteur s’apprêtant à revoir le plafond de sa chambre, ne vit que la grossière charpente d’une toiture champêtre, à laquelle étaient suspendues mille deux cent soixante-trois toiles d’araignées, il retomba de nouveau dans son dilemme continu, insoluble, indéfini. S’étant assis, moitié rêvant, moitié veillant, il aperçut l’habit à la muraille, les deux factionnaires auprès, Milady endormie, et un rat dans sa main. Alors il rêva que son premier soin était de classer le rat qui se trouva être une variété du mus œconomus, après quoi il rêva encore qu’il endossait l’habit du maire, et qu’il sortait dans la campagne après avoir mis son rat dans sa poche. La force armée suivit l’habit.