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VI

Tête haute.


Première. — La belle se tient debout, appuyée contre le mur, comme si elle priait ; il tire son poignard et l’appuie sur elle. — Qu’allez-vous faire, mon chéri, dit-elle, où vous placez-vous donc ? Pendant qu’ils échangent ainsi de douces paroles, il s’excite graduellement ; alors elle soulève une de ses jambes et se fend ; l’amant se place à l’endroit voulu et s’y frotte ; petit à petit il force la porte et pénètre. Émus d’indicibles plaisirs et la respiration haute ils s’agitent ; enfin l’éjaculation se produit. Cela s’appelle les Adieux.

Deuxième. — Une dame s’avance couverte de son feradjé (manteau) et enveloppée de son voile ; elle monte sur le petit banc qui règne autour d’un vestibule et attend. Un homme qui passait s’approche, car il a compris ce que cela voulait dire ; il la saisit entre ses bras, porte la main à la coulisse du chalwar (pantalon) de la belle et fait glisser ce vêtement le long des jambes. Ainsi elle se trouve découverte par-devant, de la poitrine aux pieds. Quand il la voit dans cet état, le désir exerce son action sur lui et la verge vient toucher le nombril. Alors il met un de ses pieds sur le petit banc et se frotte contre le nombril ; bientôt, à l’aide de la main, il s’approche des grandes lèvres et, excité comme il l’est, arrive à s’introduire. À ce moment, la belle