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commence à s’agiter ; enfin, quand le plaisir et les délices de la volupté sont à leur comble, il jouit. C’est au Vestibule.

Troisième. — La belle se tient debout, les coudes et la tête appuyés contre la muraille et, le buste penché en avant, les jambes écartées et le manteau relevé. L’amant arrive doucement par derrière, retrousse les jupes et délie la coulisse du chalwar ; alors les reins de la femme paraissent à nu ; on dirait une bête de somme chargée de son bât. Il l’étreint de ses bras et loge sa verge où il lui plaît ; ainsi ils goûtent le plaisir. C’est à l’Improviste.

Quatrième. — Elle est debout, l’homme s’assied les jambes étendues, sa verge se dresse tant les pensées voluptueuses l’animent. La belle qui lui fait face, s’assied, met cette bougie dans sa lanterne, et étend, en arrière, ses jambes à ses côtés : ainsi leurs lèvres se rencontrent, ils échangent de mutuels baisers et goûtent ainsi des voluptés délicieuses, des sensations impossibles à décrire ; enfin ils jouissent. C’est la Couvrante.

Cinquième. — Elle est debout, les mains le long de ses flancs, découverte jusqu’aux hanches et tous ses charmes mis en vue. L’homme se place sous elle, dans une position inclinée ; assise sur lui elle s’agite. Quand, à la suite de ce manège, il s’excite, il s’approche d’elle et le met en lieu propice. Accroupie, elle s’appuie doucement sur lui et finit par l’introduire dans la place. Quand