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Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 1, 1748.djvu/270

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onnage|DON ALVAR.|c}},
entrouvrant la chambre d'Isabelle comme prêt d'en sortir.

Puis-je sortir  ?

GUZMAN.

Oui, vite, il en est temps.
Mais j'entends Don Bertran.

DON ALVAR.
.

Quel malheur m'accompagne ! [865]

GUZMAN.

Rentrez encore un coup, le Diable est en campagne.


Scène VI


Don Bertran, Guzman.

DON BERTAN.
l'épée nue à la main.

Qui va là  ? Qui va là pour la seconde fois  ?
J'ai pourtant à ma porte entendu quelques voix,
On y faisait du bruit, il faut que je le sache,
Je chercherai partout, malheur à qui se cache. [870]
Mais je pense entrevoir un Homme dans ce coin,
Tâchons de nous munir de courage au besoin.
Parle, qui que tu sois, ou bien je t'estropie.

GUZMAN.

Ne vous pressez point tant, rengainez, je vous prie.

DON BERTAN.

Dis ton nom.

GUZMAN.