alie|se mettant à genoux devant Léonor. |c}}
Ah, quels déplaisirs ! [1015]
Digne objet de ma flamme, écoutez mes soupirs.
Voyez quelle douleur tient mon âme pressée
À voir de vos beaux yeux la lumière éclipsée.
Vous seule sur mon coeur régnez absolument,
Et je n'aime le jour que pour vous seulement. [1020]
Scène XI
Isabelle bas à Jacinte.
Que vois-je ? Juste Ciel !
Enfin, je vous adore,
Ma chère Léonor, respirez-vous encore ?
D'un coup d'oeil pour le moins répondez à ma voix.
Ne dissimule plus, traître, je te connais.
Je vois les sentiments d'une âme toute lâche, [1025]
Qui sous un faux semblant se déguise et se cache.
C'est donc là ce beau feu dont tu t'osais vanter ?
C'est là ce digne amour dont tu m'osais flatter ?
Madame...
Il me suffit, ne cherche point d'excuses,
Don Félix obtiendra ce coeur que tu refuses, [1030]
Il sera mon époux ; je le hais, mais enfin
J'obéis pour te plaire à mon cruel destin,
Et pour me punir mieux d'avoir dit que je t'aime,
Je ne veux me venger de toi que sur moi-même.
Ah, ne pu