Marcellin le seconde et lui preste main forte,
Et dans la noble ardeur qui tous deux les transporte,
Rien ne peut dérober ces lâches révoltés
Aux supplices affreux qui leur sont apprêtez.
Ah, puis qu’il reste à vaincre, accordez-moi la gloire
D’achever avec eux cette grande victoire.
Je rougis que sans moi l’on vous ait secouru.
il sort.
Enfin d’Eucherius l’innocence a paru,
Et j’espère, ma sœur, qu’étant toujours aimée…
Seigneur, pour vous encore je suis toute alarmée.
Ne me demandez rien, vous vivez, je le vois,
L’entreprise est détruite, et c’est assez pour moi.
Scène V
Seigneur…
Et bien, enfin ? Nos traîtres par leur fuite
N’ont pu d’Eucherius éviter la poursuite ?
Des trois les deux sont pris, et de sa propre main
L’autre s’est mis sur l’heure un poignard dans le sein.