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Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 3, 1748.djvu/41

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Scène VI.

LÉONOR, DOM FERNAND.
D. Fernand bas.

Juste ciel, Isabelle ! Ai-je bien entendu ?
Si c’est celle qui m’aime, enfin je suis perdu.
Ô d’un jaloux destin attaques imprévûes !
Sa maison peut répondre à deux diverses rues ;
C’est ici son quartier.

LÉONOR.

C’est ici son quartier.Que dites-vous tout bas ?

D. FERNAND.

Je me plains d’un malheur que je n’attendois pas.

LÉONOR.

Votre amour y rencontre un péril dont je tremble.

D. FERNAND.

Madame, il est encor plus grand qu’il ne vous semble.

LÉONOR.

Des conseils d’Isabelle espérons quelque fruit.

D. Fernand bas.

C’est elle-même, elle entre, où me vois-je réduit ?



Scène VII.

ISABELLE, LÉONOR, DOM FERNAND, BÉATRIX, JACINTE.
Isabelle à Beatrix.

Nous le verrons ; mais, dieux ! Ma surprise est extrême,
Je vois Dom Dionis.

BÉATRIX.

Je vois Dom Dionis.Madame, c’est lui-même.