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Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 3, 1748.djvu/81

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BÉATRIX.

Béatrix.Elle voit son erreur comme moi ;
Mais l’obstination d’une femme à combattre,
Est un petit démon qui fait le diable à quatre,
Son esprit de long-temps n’en sera délivré.



Scène VIII.

D. FERNAND, D. JUAN, ISABELLE, GUZMAN, BÉATRIX.
GUZMAN.

Enfin je suis content, le galant est coffré ;
S’il m’a pû souffleter, il en payera l’amende.

BÉATRIX.

Tu l’as suivi, Guzman ?

GUZMAN.

Tu l’as suivi, Guzman ?Suivi ? Belle demande !

D. FERNAND.

Qui ? Parle, explique-toi.

GUZMAN.

Qui ? Parle, explique-toi.Vous en serez surpris,
Monsieur, votre figure est un sot mal appris ;
Mais réjouissez-vous.

D. FERNAND.

Mai réjouissez-vous.Quel sujet m’y convie ?
Di.

GUZMAN.

Di.Vous serez roué bien-tôt en effigie.

D. FERNAND.

Maraud…

GUZMAN.

Maraud…Votre portrait, ce Dom Fernand maudit,
D’un saut qu’on lui prépare a lieu d’être contrit ;
Pour vol, brûlement, meurtre, on l’a mis en clôture.