Aller au contenu

Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 3, 1748.djvu/85

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

GUZMAN.

Quel ?Celui du soufflet qui m’a très-fort déplû.
J’ai pensé m’oublier, vous frappez comme un diable.

D. FERNAND.

C’est pour mieux conserver, par tout, le vrai-semblable.

GUZMAN.

On s’y doit attacher ; mais il est certain cas
Où, vrai-semblablement, il ne me plairoit pas ;
J’en hais la conséquence, & me connois à vivre.



Scène XI.

D. FERNAND, JACINTE, GUZMAN.
JACINTE.

Monsieur, on vous attend, & vous pouvez me suivre.

D. FERNAND.

Ah ! c’est toi ? Que de joie à mon cœur amoureux !

JACINTE.

Ma maîtresse m’envoie, & vous étes heureux.
Venez sans différer.

D. FERNAND.

Venez sans différer.L’agréable nouvelle !
Mais, où la dois-je voir ?

JACINTE.

Mais où la dois-je voir ?Vous la verrez chez elle.

D. FERNAND.

Et l’obstacle du pere ?

JACINTE.

Et l’obstacle du pere ?Il est grand ; mais enfin
On tient ouverte, exprès, la porte du jardin.